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Les personnages historiques de la commune :

Les Illustres

Gaspard de Saulx-Tavannes

Fils de Jean de Saulx et de Marguerite de Tavannes, Gaspard naît à Dijon en mars 1509. Il deviendra chevalier des ordres, conseiller du roi, chevalier d’honneur au parlement de Dijon, lieutenant général de Bourgogne, bailli de Dijon, amiral des mers du Levant, maréchal de France et gouverneur de Provence, et cela sous les trois règnes successifs de François Ier , Henri II et Charles IX. Sa carrière commence à l’âge de 13 ans, lorsque son oncle maternel le présente à la cour de François Ier qui l’accepte comme page. Il suivit bientôt le roi en Italie au côté duquel il combattit avec beaucoup de courage. De retour en France, il n'aura de cesse de continuer la guerre contre l'empire de Charles Quint. Soldat rude, courageux et infatigable, son esprit de décision fera souvent la différence. Lorsqu'éclatent les guerres de religion, il combat à côté des catholiques. Il fut un des instigateurs des massacres de la Saint-Barthélemy  même si les témoignages sur son rôle dans cette tragédie sont partagés.  Il est décédé le 19 juin 1573 dans son château de Sully, en Saône-et-Loire

Gaspard de Saulx-Tavannes hérite de son père du château du Pailly, qu'il qualifie volontiers de « méchante maison ». En 1563, affligé par la mort de son fils aîné, il va faire de la forteresse médiévale un fleuron de l'architecture Renaissance, tant il avait été ébloui dans sa jeunesse par les palais italiens.

 

La famille Moreau du Breuil de Saint-Germain

Né à Langres en 1774, Jean-François Moreau du Breuil de Saint-Germain s'exile sur l'île de Tobago (Petites Antilles), où il fera fortune. Il rentre en France et décide de se ré-enraciner dans la région et de créer une

« dynastie » locale. Pour cela il achète un hôtel particulier à Langres et  le château du Pailly en 1821. La propriété en reviendra à son fils Thomas-Cholet, membre du Conseil Général de la Haute-Marne, puis le projet aboutira pleinement avec son petit-fils Albert Moreau du Breuil de Saint-Germain qui, après une carrière administrative comme sous-préfet de Sarrebourg et de chef de cabinet du ministre de l’intérieur, devient maire du Pailly, conseiller général du canton de  Longeau et député de la Haute-Marne.

 

Jean-Baptiste Leboeuf (1809-1891)

Notaire royal. Il fut maire du Pailly du 14 septembre 1843 au 14 mai 1871. Sa maison natale se trouvait à l'emplacement de l'actuel groupe scolaire. Le bâtiment et le terrain ont été cédés à la municipalité par ses descendants à condition que l'école porte le nom de leur ancêtre.

 

 

Edmond Leboeuf (1839-1886)

Fils de Adolphe Jean-Baptiste Leboeuf, et de Marie-Rose Marchand.
Avocat, bâtonnier de l'ordre des avocats du barreau de Chaumont, il est nommé le 4 septembre 1870 conseiller de préfecture de la Haute-Marne. Il sera vice-président du conseil avant de démissionner ou d'être remplacé le 15 mai 1871.
Le 30 décembre 1877, il est nommé sous-préfet de Beaune, puis le 3 septembre 1879, de Saintes. Il devient préfet de la Lozère le 6 novembre 1881 puis de la Haute-Vienne le 4 avril 1883. Il meurt en fonction.
Chevalier de la Légion d'honneur le 30 décembre 1884.

 

Le Père Lamy

Le Père Lamy est né le 23 juin 1853 à Le Pailly. Son grand amour de la Sainte Vierge le pousse vers le sacerdoce mais il est trop pauvre pour pouvoir entrer au séminaire. Après trois ans et demi de service militaire il devient oblat de saint François de Sales à Troyes et entreprend avec difficulté des études de théologie tout en prenant la responsabilité d’un patronage. Il accueille les enfants et les jeunes ouvriers pour leur donner les bases de la vie chrétienne et les distraire. Il est, enfin, ordonné prêtre le 12 décembre 1886.

Ses supérieurs l’envoient comme vicaire à Saint-Ouen, près de Paris, puis, en 1900, comme curé de La Courneuve. Il s’efforce, avec douceur, de convertir ses paroissiens, pour la plupart des maraîchers et des chiffonniers, qu’il appelle « mes chers biffins ». Il consacre sa paroisse au Cœur Immaculé de Marie, Refuge des Pécheurs. Le père Lamy est chargé par la Sainte Vierge de fonder un pèlerinage à Notre-Dame-des-Bois (à Violot Haute-Marne) ainsi qu'une congrégation religieuse, la Congrégation des Serviteurs de Jésus et de Marie Il meurt le 1er décembre 1931 et est enterré dans le cimetière paroissial de La Courneuve à côté de l'église Saint-Lucien.

L'Abbé Darbot

Marie Emile Ernest Darbot naquit à Le Pailly le 7 novembre 1884. Après ses études de séminariste, il fut ordonné prêtre à Langres le 29 juin 1908.

En 1908, il fut vicaire à Montier-en-Der puis à Wassy l'année suivante. Curé de Farincourt en mars 1910, il sera nommé curé de Plesnoy en avril 1937.

 L’abbé Darbot, actif résistant connaissait bien Notre-Dame de Presles. La chapelle devint un lieu de rendez-vous pour les résistants, jusqu’à son arrestation le 26 octobre 1943, avec 62 autres partisans. Il fut déporté l'année suivante dans les camps de Buchenwald et Dachau. Il sera libéré par les troupes américaines. En 1955, il reçut la croix de chevalier de la Légion d'Honneur.

Il décéda le 18 février 1963 et fut enterré à Plesnoy.

 

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Abbé Darbot
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